L’une des premières figures géométriques de la Pierre Philosophale se trouve dans l’Atalanta Fugiens XXI du célèbre alchimiste Michael Maier (1568-1622), l’un des guides phares de notre étude… L’emblème hermétique, qui apparaît une seule fois dans ses 50 volumes, est le suivant :
Michael Maier eut l’idée d’associer à cet emblème ce mystérieux épigramme : « Du mâle et de la femme fais-toi un cercle unique d’où surgit le carré aux côtés bien égaux. Construis-en un triangle à son tour transformé en sphère toute ronde. La Pierre alors est née. Si ton esprit est lent à saisir ce mystère, comprends l’œuvre du géomètre et tu sauras».En ce qui nous concerne, concentrons-nous uniquement sur les géométries de la figure et laissons de côté pour l’instant tout l’aspect complexe alchimique relié à cet emblème hermétique.
Il est donc remarquable de voir dans un premier temps que l’ombre de la pointe inférieure du compas, celle ingénieusement dessinée sur le cercle contenant la femme et l’homme, a un angle de 60° exactement comme celui des triangles entrelacés d’un hexagramme qui, figurez-vous, apparaît mystérieusement au coin gauche de ce même emblème !
Or, cela ne vous dit rien ? Un hexagramme, l’aspect androgyne symbolisé ici par la femme et l’homme, la quadrature du cercle, la Pierre Philosophale ? Oui, vous y êtes : cette ombre anodine permet de construire ces mêmes hexagrammes retrouvés dans ma figure TMD de Mona Lisa qui, comme nous l’avons vu, est l’androgyne Rebis des alchimistes, la Pierre Philosophale ou encore le Graal par excellence !
Le fait que l’angle supérieur du triangle de l’emblème soit de 45° me permet de tracer le carré AMNO de telle sorte que son centre X coïncide étonnement avec l’équerre en X posée à même le sol sur la figure !
De ce carré, traçons par la suite le triangle isocèle ABC d’angles égaux à 60° et tel que le point B soit le point d’intersection de la droite AM du carré avec le bord inférieur de l’emblème :
Or, si nous accolons cette fois-ci le petit cercle au grand cercle, de telle sorte que son diamètre soit confondu avec la droite AM, il nous est facile de voir que le point B correspond exactement dans notre cas à l’extremité du diamètre de ce petit cercle !
De ce premier triangle isocèle, traçons l’hexagramme suivant :
Dessinons ensuite le carré GHIJ de telle manière qu’il soit la quadrature du cercle contenu dans les deux triangles entrelacés ABC et DFE de l’hexagramme. Puis, plaçons le carré AKFE tel que les points G, H, I et J correspondent aux centres de ses côtés. Traçons enfin un grand cercle, de même rayon que le carré AKFE comme l’indique la figure suivante :
Or, ce grand hexagramme est incliné exactement de la même manière que l’hexagramme dessiné par Maier sur le coin gauche de l’emblème hermétique ! Un indice de plus qui va dans le sens de mon étude…
Dessinons à présent un second hexagramme de telle sorte qu’il soit deux fois plus petit en dimension que le grand hexagramme dans lequel son cercle le contient. Le diamètre du cercle de ce nouveau hexagramme est exactement le même que celui représenté dans l’emblème hermétique !
A ce stade de l’étude, nous voyons que cet emblème hermétique, simple d’apparence, dissimule des géométries riches de symbolismes !
Or, il s’avère que l’écrivain Robert A. diCurciode, auteur du livre intitulé Vermeer’s riddle revealed, (2001) retrouve exactement cette même géométrie dans son étude contreversée des œuvres de l’initié et grand peintre hollandais du XVIIème siècle, Jan Vermeer ! Selon l’auteur (cliquez sur ce lien pour accéder à son site internet), cet emblème géométrique est la géométrie sacrée des Templiers, qu’il appelle la « géométrie du Graal » ! Elle aurait émergée au 13ème siècle de la carte templière de Jérusalem qui repose actuellement à la bibliothèque royale de Hague !
En effet, la « géométrie du Graal » se revèle à nous en inclinant l’ensemble de la géométrie de l’emblème hermétique de Maier jusqu’à ce que les côtés AK et FL du carré soient horizontaux :
Le grand carré de centre X (la demeure ésotérique du Graal) et les deux hexagrammes sont tous deux inclinés de 15° par rapport à l’horizontale comme le montre la géométrie sacrée du Graal suivante :
Si nous associons cette fois-ci « la géométrie du Graal » aux géométries découvertes dans ma figure TMD du portrait de Mona Lisa, nous obtenons les figures suivantes :
Dans ce cas précis, le centre X du grand carré « sacré du Graal », de dimension 28 x 28 oncia, est précisément situé au niveau du cœur de Mona Lisa que l’on a auparavant comparé au cœur d’Osiris, le treizième morceau de l’Egypte situé à Athribis, «la demeure du cœur», qui est par conséquent celle de la demeure ésotérique du Graal !
Reprenons désormais le grand cercle central de centre X contenant l’hexagramme d’Horus, selon ma figure TMD suivante :
Associons ensuite au portrait originel de Mona Lisa le carré du Graal et ce même cercle dans lequel j’ai indiqué par des flèches une énigmatique courbe bleue qui semble épouser l’écharpe drappée sur les épaules de Mona Lisa !
A l’image de la droite du carré peinte par Léonard de Vinci à l’arrière plan du portrait de la Gioconda, le Grand Master voulait certainement attirer notre attention sur cette mystérieuse courbe épousant l’écharpe de Mona Lisa ! Quelle est donc cette géométrie ?Un jour, au cours de mes nombreuses tentatives géométriques pour percer le secret de cette courbe, je découvris avec émerveillement la configuration géométrique suivante qui révèle que cette mystérieuse courbe appartient finalement à une SPIRALE !
En effet, cette spirale, de type logarithmique et en forme de coquille d’escargot, a été construite de telle manière qu’elle soit d’une part centrée sur le point X du cercle et d’autre part qu’elle épouse parfaitement le grand carré dans lequel demeure en son centre le Graal !
Cette coquille spiralée est la Maison des Dieux, à l’image de la création d’Adamn de Michel Angelo, celle qui, dans notre cas, est la maison de la trinité égyptienne : du dieu père Osiris, de la déesse mère Isis et du divin enfant caché Horus qui naquit sous le signe de bonne augure de l’Escargot à la coquille d'or !
La coquille spiralée de Mona Lisa
GRAAL…KRAL…AKRAL… AGHLAL…l’ESCARGOT !
GRAAL…KRAL…AKRAL… AGHLAL…l’ESCARGOT !
Puis, si nous reportons trois fois ce carré du Graal, qui est incliné de 30° par rapport à l’horizontal, nous obtenons un nouveau rectangle de 84 x 28 oncia dont son centre X est représenté par le point vert selon le schéma suivant :
Je vous propose désormais de construire dans le grand rectangle 28 x 84 oncia un tout autre rectangle d’or de dimension 28 oncia sur (28+28√5)/2 oncia pour ainsi créer une toute autre spirale connue sous le nom de spirale d’or ! Pour créer la spirale d’or dans ce rectangle d’or, dont le rapport de sa longueur sur sa largeur est égale au nombre d’or Phi=1.618, il suffit de construire un grand carré de côté égale à la largeur de ce même rectangle d’or. On réitère l’opération dans le rectangle restant qui est un rectangle d’or, et ainsi de suite, puis, on construit des quarts de cercle dans les carrés pour ainsi obtenir la spirale d’or.
La spirale d’or a son sommet, ou encore son apex, qui coïncide au côté droit supérieur du carré du Graal, à l’opposé du point primordial de construction de toutes nos géométries que j’ai situé sur la droite peinte à l’arrière-plan du portrait de Mona Lisa, au dessus de la tête d’Horus-Harpocrate !
Le hasard voudrait également que la diagonale du grand rectangle 28 x 84 oncia contienne les centre Z de la spirale d’or, l’apex du coude de Mona Lisa, le centre Y du cercle de ma figure TMD ainsi que le centre X du carré du Graal dont le côté droit est exactement tangent à la courbe de la spirale d’or ! Ces 3 centres X, Y, Z ainsi que l’apex du coude de Mona Lisa sont de ce fait exactement et admirablement alignés sur la même diagonale du carré du Graal !
Les géométries s’additionnent, fusionnent, se métamorphosent, se mutent d’une forme à une autre selon un savant et incroyable savoir divin devincien !
Pour les chercheurs Robert Bauval et Graham Hancock (cf. « Keeper of Genesis: A Quest for the Hidden Legacy of Mankind », Mandarin, 1997) les trois pyramides de Gizeh, Khéops, Khéphren et Mykérinos, sont les points exacts de projection céleste sur l’Egypte des étoiles d’Alnitak, d’Alnilam et de Mintaka de la fameuse ceinture de la constellation d’Orion que les égyptiens considéraient comme les restes de l’âme d’Osiris, le dieu père de la création et de l’immortalité. Max Toth, l’auteur de « Pyramid Prophecies » (édition Destiny Books) ira jusqu’à montrer quant à lui, que cette incroyable œuvre céleste dédiée à Orion repose sur une construction géométrique à grand échelle: la SPIRALE D’OR ! Cette même spirale d’or que l’on a découvert dans le portrait de Mona Lisa, l’androgyne symbole des dieux Osiris et Isis, et qui cache l’enfant divin Horus !
Puis, si on compare la spirale d’or du portrait de Mona Lisa à celle de la carte géographique orginelle de Max Toth remodifiée ensuite par Rocky McCollum, on s’aperçoit que le centre exact du portrait de Mona Lisa, là où a été découvert la figure TMD du Graal, coïncide avec une précision étonnante aux coordonnées géographiques du Sphinx !
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