Wednesday, December 19, 2007

3. LA SAINTE TRINITE

OSIRIS ISIS HORUS

Une excellente étude de la société d’étude Aiwaz Net Institute
montre que la largeur du tableau de la Joconde, qui varie entre 52.4 et 53 cm, est proche des mesures vénitiennes le cubito égal à 6 palmo qui est lui-même égal à 18 oncia, c’est à dire à 52.2 cm. La hauteur est définie de la base du tableau jusqu’au niveau de l’apex du crâne de Mona Lisa et elle est égale à 8 palmo ou encore à 24 oncia. Les cercles de rayons 1 palmo, c’est à dire 3 oncia délimitent alors la hauteur et la largeur du portrait de la Joconde dont les proportions 3, 4 et 5 expriment un secret divin : la base, égale à quatre, est Isis, l'élément conceptuel femelle; la verticale, égale à trois, est Osiris, le principe créateur mâle; l'hypoténuse, égale à cinq, est Horus, la progéniture. Tout triangle tracé selon ces proportions est un diagramme sacré, une figure cabalistique doué de puissance magique, l’iconographie de la trinité égyptienne Isis-Osiris-Horus qui incarnent, l’Intelligence, la matière et le cosmos ; le triangle le plus parfait comme le rapporte Plutarque : "Il paraît probable que les Egyptiens ont considéré ce triangle rectangle somme le plus beau des triangles et que c’est surtout à cette figure qu’ils ont comparé la nature de l’univers. Platon d’ailleurs semble s’en être servi pour représenter dans la République le mariage sous une forme géométrique. Dans ce triangle rectangle, le nombre 3 représente un des côtés de l’angle droit, le nombre 4 la base, le nombre 5 l’hypoténuse et le carré de celle-ci est égale à la somme des carrés des côtés qui contiennent l’angle droit. Il faut donc se représenter le côté l’angle droit comme figurant le mâle, la base du triangle comme figurant la femelle et l’hypoténuse, le produit des deux. On doit considérer Osiris comme le premier principe, Isis comme la substance qui en reçoit les influences et Horus comme l’effet qui résulte de l’union de l’un et l’autre." (Traduction Mario Meunier, 1924, ch. 56, p. 172, cité par Jouven, Les nombres cachés)

Les pythagoriciens lui donnèrent le nom d’"invincible" ou "dominatrice". Les nombres 3, 4, 5, qui expriment ses côtés, sont liés au nombre parfait 6 par la relation de perfection cubique que connaissaient les égyptiens:

Quant à la trinité – Isis, Osiris, Horus –, sa légende écrite est aussi vaste que son iconographie. Le culte d’Isis gagna rapidement toute la Méditerranée, se répandant tout d’abord en Grèce où Isis fut assimilée à Céres-Junon-Proserpine, puis à Rome, puis en Gaule en subissant de multiples mutations. Certaines sectes alexandrines de la Basse Epoque assimilèrent même Isis à la Vierge, mère du Christ, et le culte égyptien d’Isis, accompagné de son mari Osiris et de son fils Horus, a quelquefois été comparé à ce qu’est la trinité pour les chrétiens…

C’est encore Plutarque qui nous renseigne sur le culte rendu à la déesse : "Ensuite, vers le solstice d’hiver, ils portent en procession une vache avec laquelle on fait sept fois le tour du temple. Ils disent aussi qu’Isis n’est pas différente de la Lune et ils en donnent pour preuve que dans ses images, les cornes qu’elle porte désignent la lune dans son croissant. Aussi invoquent-ils la Lune pour le succès de leurs amours, et Eudoxe [Eudoxe de Cnide, 409-356 av. J.C. ; astronome et mathématicien grec] dit qu’Isis présidait à la tendresse. Isis est dans la nature comme la substance femelle, comme l’épouse qui reçoit tous les germes productifs. Platon dit qu’elle est le récipient universel, la nourrice de tous les êtres. Elle a un amour inné pour le premier être, le souverain de toutes choses, qui est le même que le bon principe ; elle le désire, elle le recherche…Elle s’offre à lui volontiers, afin qu’il la féconde, qu’il verse dans son sein ses influences actives, qu’il lui imprime sa ressemblance. Elle éprouve une douce joie, un vif tressaillement, lorsqu’elle sent en elle les gages certains d’une heureuse fécondité ; car la production des êtres est l’image de la substance qui la rend féconde, et l’être produit est la représentation du premier être, imprimé dans la matrice" (Plutarque, Ibid, 52, 53)

Il est extrêmement étonnant de s’apercevoir que les deux seuls cercles tangents aux deux triangles isiaques du portrait de Mona Lisa sont ceux dans lesquels figurent selon ma figure TMD l’enfant Horus et le lotus localisé au niveau du pli vestimentaire du bras fléchi en "V" de la Joconde. Et ceci n’est pas un quinconque fruit du hasard car la tradition veut qu’Horus ou encore Harpocrate s’assoie sur ce lotus, le symbole même de l’origine du monde !

Dimension 18 x 24 oncia : proportion du triangle sacré isiaque

LE NOMBRE D'OR

Est-ce que le nom même de Mona Lisa a une signification codifiée et une toute autre symbolique connue des initiés ? Porte-t-elle alors un code chiffré, un message occulté ? Dans ce cas quelle table alphabétique chiffré ou encore quelle gématrie utiliser ?

Pour tenter d'y répondre, remontons désormais le temps jusqu'à la Renaissance, à l'époque où Léonard de Vinci était encore de ce monde, c'est-à-dire entre 1452 et 1519.

Et la réponse est dans cette prestigieuse période, là oui là, dans le premier ouvrage traitant de la cryptographie, dans une table alphabétique à 23 lettres concue par le père même de la cryptographie et contemporain de Léonard de Vinci : l'abbé Jean Trithème (1462-1516) !

Cette table alphabétique que je nommerai désormais TR, pour Table de la Renaissance, est la suivante :
C'est un bon début...Maintenant, associons à chaque lettre un chiffre en partant de 1 comme ceci :
Vous obtenez désormais une TR alpha-numérique qui est par définition une table gématrique composée de 23 lettres et de 23 chiffres (les lettres I et J, de valeur 9, ainsi que les lettres U et V, de valeur 20, sont confondues au dépens de la lettre W qui n'existait pas à cette époque).

Si maintenant, on attribue simplement aux lettres des valeurs qui varient entre 1 et 9, c'est-à-dire dans un espace temps délimité entre l'alpha (1) et l'oméga (9) (voir les explication dans mon premier livre), vous obtiendrez la TR alpha-Oméga suivante :

A en croire cette nouvelle table gématrique "apocalyptique", la numération de MONA est de 13 et la valeur gématrique de LISA est de 21 tel que :

Les réductions théosophiques des valeurs 13 (Amon) et 21 (Lisa) sont par conséquent respectivement 1+3=4 et 2+1=3, c'est-à-dire les chiffres 3 et 4 qui sont respectivement ceux du couple divin égyptien Osiris-Isis selon la structure du triangle isiaque !

Cette simple démonstration gématrique nous montre ainsi que derrière les noms de MONA et de LISA se cachent les noms divins d'Isis et d'Osiris !

Quant à la Kabbale, elle nous informe que le chiffre 13 est la numération du mot amour en hébreu «Ahebah» et du mot «Ashad» qui signifie «Un». Les kabbalistes nous précisent que si vous épelez en entier Amour sa numération devient alors 543, l’équivalent de Ehyéh Asher Ehyéh «Existence est existence» ... On retrouve une nouvelle fois dans cette valeur, les proportions du triangle isiaque et la numération d’un tout autre mot bien mystérieux Ha Shema qui signifie le NOM, dont les lettres révèlent une nouvelles fois les lettres consonantiques de MONA inhérent aux chiffres bien sacrés: N=4, O=5, M=3.

Quant à la valeur 21, elle est la numération du mot hébraïque Ehyéh "Je suis" de la première et ultime Séphirah Kether (la couronne), dont la compréhension est le but de la quête kabbalistique tout entière.

Le voile mystérieux de Mona Lisa se fond en chiffres et se structure en une voix, un son, un message divin :

"Je suis Un et Amour, premier, dernier et éternel"

(A n'en déplaire le trés médiatique Dr Matsumi Suzuki qui, selon ses travaux acoustiques sur le visage de Mona Lisa, lui fait plutôt dire : " Je suis Mona Lisa, ma véritable identité est entourée de mystères")
La somme gématrique de ces termes est égale à la fameuse valeur 34, qui est la numération de «DIX» selon la TR. On peut alors faire un rapprochement à la dixième Séphirah Malkut et supposer une relation entre ce qui est en haut et ce qui est en bas ; Kether porté par la valeur 21-numération de Ehieh- est dans Malkut et Malkut est dans Kether et ceci au cœur de la sixième Séphirah, le point d’équilibre où règne le soleil qui se consume en permanence pour briller sous l’éclat d’un enfant messianique. Cette sixième Séphirah est couramment représentée par une croix du calvaire ou encore la rose-croix associée au sacrifice, celui de renoncer à un acquis pour atteindre un état de conscience plus grand et pour ainsi dire toucher la Grâce...


Le chiffre romain X correspond au chiffre arabe 10 mais également à la lettre X de numération 21 selon la TR.

La suite des numérations de MONA=13, LISA=21 et DIX = 34 correspond d’une façon étonnante et exacte à la suite de Fibonacci dans laquelle chaque terme est égal à la somme des deux termes immédiatement précédent. Ainsi : 1, 1, 2, 3, 5, 8, 13, 21, 34, 55, 89, 144, 233, 377, etc.
Lorsqu’on divise chaque nombre par le nombre précédent, on obtient des valeurs plus ou moins égales au nombre d’or Phi (1,618).
Mona Lisa renferme ainsi les nombres de la suite de Fibonacci qui s’est rendue célèbre par ses représentations multiples en relation avec le nombre d’or mythique. On le trouve dans la fleur de tournesol, dans la formation de certains coquillages, comme l’ESCARGOT…sur l’ananas, le chou romain ou sur la pomme de pin qui présentent tous une spirale d’or.

Le nombre d’or est un nombre qui permet des constructions harmonieuses et équilibrées et que l’on trouve dans la nature et dans de nombreux rapports mathématiques et géométriques. Les Egyptiens avaient employé le nombre d’or en lui donnant la valeur de 1,614. On le trouve entre autre dans la pyramide Kheops et dans le temple de Louqsor. Ce nombre d’or était le préféré à la fois de la nature et des artistes ; Pytagore annonçait déjà que musique, beauté, architecture, nature et cosmos étaient tous liés et inséparables : le lien surnaturel entre l’esthétique, les proportions et l’univers demeura longtemps un des principaux dogmes de la civilisation occidentale.

On sait que les esquisses et Léonard de Vinci regorgent de telles références et un très grand nombre de tableaux de maîtres, notamment de la Renaissance, sont fortement imprégnés par la présence du nombre d’or, et, ce à plusieurs échelles.

Le nombre d’or provient d’un triangle rectangle très facile à construire : celui qui a pour côté 1 et pour grand côté 2. L’hypoténuse mesure alors √5 (racine de 5). L’hypoténuse n’est pas, comme dans le triangle isiaque ou encore dit de Pytagore, un nombre entier. En effet, dans le triangle dit de Pytagore, les côtés sont 3, 4 et l’hypoténuse est de 5.

Nous avons alors :
Il est important de noter ici la dimension de la coudée «royale» égyptienne : 0,5236 dont la moitié est le pied : 0,2618. On découvre alors que : 2, 618 - 1 (petit côté) = 1,618 ; 2,618 - 2 (grand côté) = 0,618.

Or 1,618 est le fameux «nombre d’or» = Phi, et 0,618, son inverse 1/Phi.

Il est fort surprenant de constater que "DIX" contient, tel le nom de Mona Lisa, la suite 13, 21, 34 de Fibonacci : la numération de «DI» est de 13 et celle de «X» est de 21 dont leur somme est alors de 34.
X, le coeur ou X, le temple céleste, qui, figurez-vous, sont étroitement lié au nombre d'or divin de Mona Lisa, comme nous le suggère l'étonnante figure suivante !


LE PARCOURS EN X DU CARRE DE DÜRER

Nous voici tête à tête avec le fameux carré magique de Dürer, Melencolia I, dans lequel le total de 34 est obtenu de vingt-deux manières différentes selon les quatres rangées horizontales, les quatres colonnes verticales, et les deux diagonales. Rappelons que 22 est le nombre de lettres de l’alphabet hébraïque ainsi que le nombre de lames du tarot.

Or, ce carré magique possède une figure en «X» dans laquelle la somme des valeurs portées aux quatres coins, et égaux à 13 (Mona) et à 21 (Lisa), donne également 34.

Ce carré magique semble être une clef de l’énigme gématrique utilisé par Léonard de Vinci pour coder le nom de Mona Lisa et en quelques sorte dédier son oeuvre à son respectueux collègue Albrecht Dürer.

Dans la figure suivante les connections des séries 1, 2, 3, 4 ; 5, 6, 7, 8 ; 9, 10, 11, 12 ; 13, 14, 15, 16 font apparaître de mystérieux hexagones entrelacés que nous retrouverons d’ailleurs dans la géométrie caché du tableau de Mona Lisa !


PAGE SUIVANTE

No comments:

Post a Comment